Élève de Jean Guéhenno, journaliste au Progrès de Lyon, Pierre Courtade rencontra Louis Aragon, Roger Vailland ou René Tavernier dès 1941. À la Libération, il entra à la rédaction de l'hebdomadaire Action. Deux ans plus tard, en 1946, Maurice Thorez lui proposa la rubrique internationale de
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Élève de Jean Guéhenno, journaliste au Progrès de Lyon, Pierre Courtade rencontra Louis Aragon, Roger Vailland ou René Tavernier dès 1941. À la Libération, il entra à la rédaction de l'hebdomadaire Action. Deux ans plus tard, en 1946, Maurice Thorez lui proposa la rubrique internationale de L'Humanité qu'il anima jusqu'à la fin de sa vie. Pierre Courtade collabora à d'autres publications proches du Parti communiste, parmi lesquelles Les Cahiers du communisme, La Démocratie nouvelle, L'Humanité-Dimanche. Il avait publié à la fin des années quarante son premier recueil de nouvelles, Les Circonstances (1946), et un roman, Elseneur (1949). Plus tard, parurent Jimmy (1951), La Rivière noire (1953), puis un autre recueil de nouvelles, Les Animaux supérieurs (1956). Il demanda à être envoyé comme correspondant permanent de L'Humanité à Moscou et y écrivit ses derniers livres, La Place rouge (1961) et Le Jeu de paume (publié en 1997).